Mobilisation « Ras-le-bol général »

Lycéens, enseignants du public et du privé, personnels : tous les syndicats de l’Éducation appellent à la grève mardi 27 septembre.
Florence Poli - 21 sept. 2011 à 05:00 | mis à jour le 21 sept. 2011 à 08:55 - Temps de lecture :
 | 
L’intersyndicale (enseignants, lycéens, parents d’élèves et personnels) s’attend à une grosse mobilisation mardi 27 septembre pour défendre le service public de l’éducation. Photo Florence Poli
L’intersyndicale (enseignants, lycéens, parents d’élèves et personnels) s’attend à une grosse mobilisation mardi 27 septembre pour défendre le service public de l’éducation. Photo Florence Poli

La conférence de presse, hier soir à la maison des syndicats de Chalon, était à l’image de l’intersyndicale qui appelle à la mobilisation dans l’Éducation nationale le 27 septembre : bigarrée, pleine de fougue et de colère.

Autour de la table, représentants des enseignants — du public et du privé –, personnels non-enseignants, parents d’élèves et lycéens *. Tous attendent une grosse mobilisation mardi , de la maternelle au lycée. En Saône-et-Loire, le mouvement national se déclinera sous la forme d’un « rallye revendicatif » qui partira du lycée Mathias, en centre-ville de Chalon, à 15 heures avant de déambuler devant les établissements scolaires de la ville pour finir en rassemblement devant la maison des syndicats.

« Ras-le-bol général »

Difficile de lister les revendications des syndicats sans tomber dans l’inventaire à la Prévert. C’est un « ras-le-bol général » que la communauté éducative veut exprimer dans la rue mardi prochain. Un ras-le-bol provoqué par les réductions de postes d’enseignants, la suppression des IUFM au profit de la mastérisation, la dégradation des conditions d’enseignements, l’explosion des heures supplémentaires (jusqu’à 13 % du volume global des heures dans certains lycées de Saône-et-Loire), les réformes « sans moyens » des lycées professionnels et généraux, l’augmentation des souffrances au travail, la « trop faible rémunération des profs par rapport aux autres pays d’Europe », etc. « Si la France n’est pas capable de consacrer de la richesse à l’éducation de sa jeunesse, elle se handicape pour l’avenir », conclut l’intersyndicale.

Union nationale lycéenne, CGT éduc’action, Snuipp-FSU premier degré, CGT territoriaux, FEP-CFDT, SGEN-CFDT, FCPE, Sud éducation, UNSA éducation.