Communiqué de presse de l’union locale CGT de Montereau

Manifestation

près une prise de parole du secrétaire général de l’Union Locale CGT, Ahmed CHIBAB, les grévistes sont partis en cortège en scandant « La retraite c’est 60 ans et pour Jego c’est dans 2 ans ».

Alors que sur la localité, les salariés subissent des politiques d’entreprises inacceptables, Ils étaient présents pour dénoncer l’accompagnement des élus de la majorité présidentielle qui se traduit à nouveau dans le vote du 15 septembre concernant la réforme des retraites.

62 ans c’est impossible sachant que les accidentés du travail, les salariés touchés par des maladies professionnelles ou touchés par des incapacités de travail sont systématiquement licenciés à la SILEC.

62 ans c’est impossible compte tenu de la pénibilité du travail, à la SILEC, RIVA (ex SAM Sidérurgie) à l’hôpital de Montereau où les économies liées au vote de la loi Bachelot se traduisent par une augmentation de la charge de travail et donc une dégradation.

62 ans c’est injuste, principalement pour les femmes pour lesquelles les salaires sont plus bas (en moyenne 25%), les carrières interrompues et plus exposées à la précarité (temps partiels subis, CDD …).

Augmenter les salaires, reconnaître la pénibilité par un départ anticipé, le maintien du départ à taux plein à 60 ans et l’augmentation sont autant de revendications privilégiant le retour à la croissance par la consommation et la création d’emplois qui permettront de financer les retraites.

A l’inverse la loi votée le 15 septembre offre un choix de société qui continue de privilégier les très riches, creuse les inégalités, ferme la porte des entreprises aux jeunes, du fait du report de l’âge de départ à la retraite.

Arrivés au Parc des Noues, Patrick Masson secrétaire général de la métallurgie CGT 77, a rappelé les enjeux de l’industrie dans ce bassin d’emploi sinistré ainsi que la nocivité des politiques publiques, notamment dans la santé qui se traduiront, à terme par des fermetures ou privatisations de services à l’hôpital de Montereau et des fermetures de lits dans les maisons de retraite.

Enfin il a été rappelé que comme pour le CPE, la CGT ne lâchera pas jusqu’à l’obtention d’une véritable réforme conforme aux attentes des populations.

Plus d’une centaine de manifestants ont rejoint en bus, les 300 000 autres du cortège parisiens et les 3 millions engagés dans le 223 manifestations sur tout le territoire.

Contact Presse :

Florent Demont 06 60 40 73 50

Alain Aucouturier 06 82 23 04 98,

Patrick Masson 06 87 83 09 32