Agression d’un élève du lycée Chérioux de Vitry (94)

La CGT Educ’Action réaffirme sa solidarité avec tous les personnels de ce lycée, les élèves et leurs familles. Elle s’associe au choc que chacun a pu vivre.

Pour la CGT Educ’Action, ni les systèmes de vidéo surveillance, ni les policiers, ni les équipes mobiles de sécurité imaginées par l’ancien recteur, ne sont une solution. Le discours sécuritaire ne vise qu’à contourner la question des moyens humains pour la surveillance, l’encadrement pédagogique et la prévention.

Il fait l’impasse sur une rénovation réclamée depuis longtemps par les personnels du lycée Chérioux. Pour ce lycée de 1 500 élèves, les personnels soulignaient : "Il est temps de repenser ce lycée dans sa globalité. Dispersé en trois bâtiments, il est devenu ingérable sur le plan de la sécurité et nécessite donc une rénovation complète, urgente et attendue depuis des années".

Les personnels exigent également des postes de surveillants, de personnels d’encadrement, médico social, des éducateurs intégrés à des équipes pédagogiques stables.
Pour la CGT Educ’Action, la violence scolaire, les agressions dans les établissements scolaires sont en corrélation avec les suppressions massives d’emplois dans les services publics.

L’école n’est pas un sanctuaire face à la violence sociale que subissent les citoyens.

La CGT Educ’Action de l’académie de Créteil a des propositions en matière de vie scolaire et d’amélioration des conditions d’étude et de travail.
Elle souhaite que le recteur ouvre en urgence sur les questions de violences scolaires des discussions avec l’ensemble des acteurs de la communauté éducative.

Montreuil, le 3 février 2010